En règle générale, le bilan de compétences est soutenu financièrement par les entreprises au compte desquelles le salarié travaille. Il s’inscrit dans le cadre d’un congé pour plan de formation, ou pour droit individuel de formation. Sinon, le salarié peut remettre aux soins de l’OPACIF l’acquittement des frais d’exécution du bilan.
Les diverses options d’assistance financière pour financer le bilan de compétence
Le bilan de compétences est un processus d’examen des aptitudes et des compétences professionnelles, pour évaluer le profil d’un salarié en regard des opportunités de travail qui se présentent. Cet outil d’analyse est très propice, pour valider ses atouts ou lorsqu’on est perplexe sur la valeur ajoutée qu’on doit accorder à son cursus professionnel. Pour financer son bilan de compétences, le salarié peut recourir à divers moyens.
Le plan de formation
Etablir un diagnostic de ses aptitudes et de ses compétences professionnelles est un droit universel de tous les salariés. Nul employeur ne pourra vous spolier de ce privilège. D’ailleurs, l’initiative peut venir de son propre gré, auquel cas le bilan de compétences s’inscrit dans l’optique d’un plan de formation. C’est la pratique généralement adoptée par les entreprises, lorsqu’elles affirment des besoins de qualification, de recyclage du personnel ou recherchent la montée des compétences. L’employeur prend en charge les frais de formation en totalité. Néanmoins, le bilan ne sera possible que si le salarié donne son libre consentement. Et celui-ci pourra renoncer à faire part à l’employeur des informations constatées dans le bilan.
Le droit individuel à la formation
L’employeur pourra demander un congé pour procéder à un bilan de compétences, en exerçant son DIF ou droit individuel à la formation. Ce choix est attribué aux salariés qui ont rempli au moins un an d’ancienneté. L’employeur sera tenu d’apporter le soutien monétaire requis pour l’accomplissement de votre projet. Parlez-lui ouvertement en annonçant les raisons de ce test de performances, et fixez par la même occasion une enveloppe budgétaire raisonnable. En prenant cette option, l’employé court le risque de se faire renvoyer si son employeur est de mauvaise foi. Malgré tout, c’est une requête à laquelle il ne peut opposer son refus, si cette dernière est lancée au cours du délai de préavis.
Les Organismes Paritaires Collecteur Agréés
Si l’employé a épuisé tout son compte DIF, il peut obtenir le concours des Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA). Ce sont des organismes reliés à plusieurs cercles de profession qui prendront la relève, si l’employeur n’est pas du tout disposé à épauler votre proposition et que la formation ne doit pas être prise sur les temps de travail.